La petite ville de Chester's Mill, dans le Maine est soudain coupée du monde par un dôme transparent qui apparaît aux limites de la commune, causant plusieurs accidents mortels le temps que la situation soit connue. L'armée des États-Unis se révèle incapable de détruire ce dôme et les habitants de Chester's Mill sont donc désormais livrés à eux-mêmes.
Le deuxième adjoint municipal Jim Rennie profite de cette situation pour asseoir sa mainmise sur la ville grâce à son contrôle de la police, nommant policiers plusieurs jeunes gens particulièrement brutaux, dont son fils, Junior, qui est sujet à des accès de violence incontrôlables causés par une tumeur du cerveau non détectée.
Dale Barbara, un vétéran de la guerre d'Irak désormais cuisinier à Chester's Mill, se voit chargé par son ancien supérieur hiérarchique de découvrir l'origine du dôme. Avec l'aide des quelques habitants qui le soutiennent (dont la rédactrice en chef du journal local, le responsable médical et un trio de petits génies de l'informatique), il tente également de contrecarrer les plans de Jim Rennie.
Fan de Stephen King depuis ma plus tendre enfance (mon premier "gros" roman fut Cujo du même auteur, et depuis je ne lâche plus le Maître de l'horreur et du suspense !), je ne rate pas la moindre sortie. Dôme est donc bien vite passé sous mes yeux... Bon, disons-le tout de suite, c'est du très bon King ! Pas le meilleur, mais de loin de le moins pire de ces dernières années !
Comme d'habitude, Stephen King réussit à instaurer un sentiment de malaise et d'angoisse sans y paraître, presque innocemment.. A croire qu'il ne le fait pas exprès ! Mais Môssieur sait très bien ce qu'il fait, et ses personnages ont tous une personnalité sculptée dans les moindres détails, et j'en suis venue à ressentir de la haine pure et dure pour certains personnages ! C'est le seul auteur qui ait ce pouvoir sur moi.
Question scénario, une belle trouvaille, une fois de plus, ce dôme qui nous enferme avec les personnages, avec leurs angoisses, leurs peurs, leurs terreurs, mais aussi qui nous plonge du côté du spectateur, à l'extérieur du dôme, qui contemple ces humains terrifiés qui régressent à l'état primaire, sauvage, cruel même parfois. King a vraiment cette capacité extraordinaire à faire de ces personnages de fiction, des personnes à part entières, qui réussissent toujours à nous marquer.
Mais (vous le voyiez venir, hein ? ;-) ), le gros point négatif de ce roman, pour moi, c'est la résolution finale, beaucoup trop simpliste, rapide et tirée par les cheveux; Alors, me direz-vous, tiré par les cheveux, pour King, c'est normal ! Oui, mais là non ! (Cet argument est très construit, n'est-il pas ? ^^) Je n'ai pas aimé cette résolution, que j'ai trouvée trop facile mais en même temps trop compliquée... (comprenez-vous ?)
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